Volage comme un escroc Aussi brillante qu’un maestro Sa devise est Carpe Diem D’où son existence de Bohême Filante devant le trione sept Sa course est loin d’être discrète
Charade n° 7 : Aux frontières de l’atmosphère
Mes premières font des rondes
Ma seconde nous éclaire
Mes troisièmes me secondent
Ma quatrième brasse de la matière
Mon tout nous surplombe.
Volage comme un escroc Aussi brillante qu’un maestro Sa devise est Carpe Diem D’où son existence de Bohême Filante devant le trione sept Sa course est loin d’être discrète
Ces reines des abysses vides et froids Sœurs de notre belle Gaïa Ont des suivantes dont elles s’entourent Peut-être par manque de bravoure Durant leur règne éternel Leur acolyte habituel Les suit dans ce sombre infini Sans jamais le moindre répit Ces immortelles au cœur de pierre Retiennent toujours leurs auxiliaires
Céleste comme la belle Monroe Souveraine icône de la nuit N’a pas besoin d’impresario Pour faire scintiller l’infini C’est cet éclat universel Que la pénombre nous révèle
Enveloppées dans ce grand drap Comme au théâtre de Guignol C’est dans cette immense agora Que tournent nos girondes Lincoln Monstres au moteur inépuisable Prisonnières de ce tourniquet Votre farandole ancestrale Cache encore bien des secrets