Enervé par notre intempérance Monde vivant et insoumis Se rappelle à notre souvenance Y vouant ses intempéries Les miens malgré leur impuissance Continuent d’afficher leur mépris Accablé par notre inconséquence Tout finira par être détruit Avec ou sans repentance Ce Monde reprendra ses fruits
Charade n° 8 : L’assurance des dieux
Mon premier balaie tout sur son passage
Mon second nous fait trembler
Mon troisième nous regarde du cœur des nuages
Ma quatrième nous fait brûler
Mon tout nous prive de nos avantages.
Nuage de cendres en expansion Ornant la cime du chapiteau Il n’y eu aucune exception Tandis qu’il scellait les tombeaux Pluies ardentes et coulées de lave Urne géante de toute vie Referme chacune de ses enclaves Emmurant tous ces démunis
Nimbe de vents chauds et froids Où s’exprime la puissance des Dieux Hommes constatant avec effroi Pourquoi ils rejoindront les cieux Y a-t-il une cause à ce désarroi ? Tout est désormais calme en ce lieu
Etreint par des forces sous-jacentes Mû par la pression exercée Sentant la rupture imminente Il a fini par succomber Ebranlé par cette menace latente Sous-sol s’est finalement exprimé
Installé au bord de la mer Magnifique plage de sable fin Arrive la vague spectaculaire Nul n’en réchappera sauf ou sain Un heurt aux abysses de la Terre Soulage le monstre de ses liens Tyran d’eau venu de l’Enfer