L’agresseur agressé

Tu te sens fort quand tu insistes ?
Tu te sens homme quand tu me pistes ?
Tu te sens viril en machiste ?
Et mon genoux entre tes cuisses ?

Tu t’imagines m’être supérieur
D’être le seul maître en ta demeure
Que les trottoirs passée une certaine heure
Sont ton terrain de preux chasseur

Mais qui t’as dit que j’étais une proie ?
Que tu avais des droits sur moi ?
Que tu pouvais me faire n’importe quoi ?
Sans avoir à en répondre devant la loi ?

Et avant même le tribunal
Que crois-tu si t’essaies de me faire mal
Que ma peur te donnera mon aval ?
Ou que ta trempe restera dans les anales ?

Et oui toutes les femmes de jour comme de nuit
Ne sont pas forcément fragiles ou démunies
Certaines savent très bien gérer les abrutis
Qui dans la rue se croient tout permis

Donc à tous ceux qui sont tapis, à l’affût
Sachez désormais que la chasse aux inconnues
Peut gravement nuire à vos attributs
A bon entendeur, salut…