Visualisant son objectif Perdu dans cet imbroglio L’équipe en plein préparatifs S’apprête à libérer les os Etudiant tous les scénarii Experts du bestiaire primordial Vous révélez la mort enfouie Issue de nos terres ancestrales
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Géant des mers affamé A l’appétence mésestimée Voit en son alter-égo L’avènement d’un monde nouveau Son règne fut annihilé Par son mode de prédation Gargantua a concédé Ses proies par abdication Destin brisé d’un monarque ruiné
Armé comme un peloton Gigantesque pèlerin Charge sans appréhension Egide aux yeux de succin Ton heaume tridenté te protège Défiant la sauvagerie Tous les forts te rendent hommage Craignant ta suprématie Toi le puissant herbivore Que la terre a enveloppé Tu fus mon plus beau trésor
Délicat et minuscule Venant d’une ère révolue Son apparence dissimule Une découverte impromptue En effet ce petit monstre Aux appétits féroces Fait fi de ces grands bougres Moquant ses déficiences Chétif mais plein d’attraits A l’admirable ossature Ses pattes et ses crochets Et la plus vive des allures Sont le legs qu’il retransmet
Rescapé d’un monde perdu Sur lequel il verse une larme Isolé dès ses débuts Démuni, seul et sans arme Désormais jouet à touristes Bien qu’il se cache des hommes Le mythe du Loch persiste Dans le plus vieux des royaumes Quel avenir pour ce saurien Sanctifié par ses riverains Si ses enfants se sont éteints...
Pays généreux et bien nourri Vu comme une étoile hexagonale A la fois ami et ennemi Cela dépend de ton idéal Terre d’accueil et de libertés Qu’il faut continuellement défendre Tes chefs ne cessent de répéter Leurs promesses qui se font attendre Ton cœur couronné et animé Attire toutes les célébrités Comme tous ceux qui...
Merveilleuse cité au cœur de l’Europe Mire incontournable de tout conquérant Tantôt misanthrope, tantôt philanthrope Muse perpétuelle de tous les artisans Mémoire inaliénable à la gloire incontestable
Colossal envahisseur de la couronne Institué lors de son achèvement Tu sembles ébahir les cicérones Qui endoctrinent les ignorants Toi le géant de la grande île Garant de ses fiefs historiques Tu persistes entêté agoraphile A produire des chimères romantiques Tes habitants et autres magiciens Prônent les distractions d’antan Sauf l’Etasunien parisien Qui corrompt petits...
Eloigné du cœur de l’île A l’instar de ses grands frères Alléchée par cette idylle J’ai succombé sans repère Grands vallons luxuriants Nouvel ordre à établir En vendant mon cœur ardent J’y ai abandonné ma lyre Ce fut une belle fuite en avant
Stigmatisée par la rumeur Requérant notre complaisance Qui de nous bravera sa peur Et endiguera la malveillance Noyée dans l’urbanisation Excessivement décriée Tes trottoirs habitent ma maison Et me pardonnent mes échappées Tes fiefs exposent leurs trésors Tes habitants toute leur histoire Pour ceux qui s’arrêtent aux décors Tu t’illustres par tes déboires